Publications numériques | Essai

Lorsque les nuages brûlent

Introduction aux « numériques situés » dans le milieu de la création

Autrice

Bérénice Serra

Le 10 mars 2021, à Strasbourg, un nuage brûle. Le centre de données SBG2 de l’entreprise OVH, situé dans le quartier du Port du Rhin, est entièrement détruit par les flammes[1]. L’incendie a d’abord causé des interruptions de service, puis la coupure d’accès à des milliers de sites internet, dont certains appartenant au gouvernement français et, le milieu de l’art n’y échappant pas, au centre national d’art et de culture Georges Pompidou.

Lorsqu’un centre de données (ou datacenter en anglais) brûle, le grand public semble découvrir la matérialité d’internet. Le nuage apparaît — dans la presse et à l’écran — lourd, métallique, bétonné, aux entrailles composées de conduits d’aération, de câbles électriques, d’armoires imposantes et de composants électroniques. Sur les images de l’incendie, les flammes vives qui embrasent l’intérieur du bâtiment dessinent, à l’extérieur, un autre type de nuage dans les remous d’une épaisse fumée noire qui emporte avec elle les données qui logeaient dans les serveurs.

Cependant, si un tel événement est capable de suspendre pendant plusieurs jours les activités en ligne d’une grande institution française de l’art, il ne met en lumière que la partie la plus visible d’un problème trop peu énoncé. Le rapport qu’entretient l’infrastructure « en dur » d’Internet (hardware) avec les pratiques numériques des artistes et designers possède de multiples dimensions qu’il est nécessaire d’interroger et de replacer dans le contexte de la crise écologique que nous connaissons. Cet article propose quelques pistes de travail, en ce sens, prêtant attention à l’empreinte écologique et sociale des pratiques numériques du milieu de la création.

La logique du cloud computing

Internet repose effectivement sur une infrastructure physique : terminal utilisateur, installations du réseau et centres informatiques. Ces dix dernières années, de nombreux artistes ont cherché à montrer cette matérialité : en composant des films à partir de documentaires glanés en ligne magnifiant les câbles sous-marins de fibres optiques (World Brain, Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin, 2015), par des reportages photographiques sur les côtes où les équipements quittent l’océan pour transporter les données sur le continent (Landscapes series, Evan Roth, 2017), en exposant des serveurs permettant d’accéder aux couches profondes et anonymes d’Internet (Autonomy Cube, Trevor Paglen, 2014-2018) et parmi de nombreuses autres œuvres consacrées au sujet, la publication d’un ouvrage dédié à l’histoire des centres de données en Suisse (Data Centers: Edges of a Wires Nation, Lars Müller Publishers 2020). Mais, représenter la lourdeur matérielle d’Internet, dans le contexte actuel d’une crise écologique sans précédent, n’est peut-être plus suffisant.

Il est, en effet, impératif de rappeler que le maintien de ces infrastructures ainsi que leur fonctionnement s’accompagnent de dépenses énergétiques importantes[2], induites en partie par la logique du cloud computing. Cette logique informatique comprend l’ensemble des services et opérations que convoque la mise en réseau : serveurs, stockage, connexion, logiciel, et autres. La diffusion, la création, le stockage de nombreuses œuvres contemporaines reposent alors sur l’utilisation de ces services. Les données ne sont plus produites et stockées sur les ordinateurs et périphériques des utilisateurs, mais elles reposent bel et bien à présent sur le réseau et son infrastructure. Une majorité d’artistes a alors fréquemment recours à ces services pour charger des vidéos en ligne sur des plateformes d’hébergement vidéo telles que YouTube ou Vimeo, stocker des photos de leurs expositions sous la forme d’album sur Flickr ou Google Photos, avoir accès aux outils de production assistée par ordinateur comme la Suite Adobe, documenter leurs activités sur les réseaux sociaux ou encore créer un site internet à partir d’un Content Manager System tel que WordPress qui sera ensuite hébergé dans les nuages strasbourgeois de l’entreprise OVH, ou ailleurs sur la planète. Des activités quotidiennes encore plus banales, et qui pourraient très bien se passer hors-ligne, sollicitent également le réseau, comme rédiger un document, ordonner des photos, prendre des notes, etc. Suivant cette même logique, le nombre d’œuvres et plus largement d’informations se rapportant au monde artistique, consultables en ligne par le public (sur ordinateur, smartphone ou tablette), ne cesse d’augmenter. Les activités numériques du monde de l’art participent ainsi indéniablement à l’empreinte environnementale du numérique mondial, en ce qu’elles convoquent ce que l’on appelle une « phase d’usage »[3].

Cependant, le calcul de l’empreinte environnementale des activités numériques demande d’aller au-delà de la simple prise en compte des dépenses liées à l’usage des services. Car, comme l’explique le designer et chercheur Gauthier Roussilhe : « qu’elles soient utilisées ou non, les infrastructures numériques (centres de données, réseaux) sont toujours plus ou moins allumées, donc leur consommation ne varie pas beaucoup en fonction du trafic de données »[4]. D’autres impacts environnementaux tels que l’épuisement des ressources énergétiques fossiles, l’utilisation d’eau douce, les modifications de l’occupation des sols, l’intégrité de la biosphère, les radiations ionisantes liées à la consommation énergétique ainsi que l’épuisement des ressources abiotiques (métaux et minéraux) doivent également entrer dans l’équation. Cette multiplication des indicateurs permet ainsi de statuer que ce qui constitue finalement le moteur de l’impact environnemental du numérique est la « phase de fabrication », comme le montre une étude conjointe de l’ARCEP et de l’ADEME remise au Gouvernement en 2021[5]. Cette étude pointe la « nécessité d’agir sur les équipements matériels (…) sans occulter l’interdépendance entre réseaux, centres de données et terminaux. » Cette interdépendance concerne tout autant les différents niveaux matériels de l’infrastructure (hardware) que son fonctionnement avec la couche logicielle (software) qui doivent ainsi être pensé comme un tout, un système. Car, si la considération de la phase d’usage n’est pas suffisante, nous ne pouvons pas non plus nous satisfaire de la seule prise en compte de la phase de fabrication. Les besoins matériels dépendent eux aussi de la croissance des données.

Ainsi, l’augmentation du volume de données — induite par le développement sans fin des performances des appareils et la banalisation des logiques de stockage délocalisé — encourage fortement le renouvellement matériel à la fois des infrastructures (construction de nouveaux centres, extensions, mise à jour et développement des performances du réseau) et la production de nouveaux terminaux (obsolescence programmée). Le guide d’écoconception de services numériques, rédigé par l’association des Designers Éthiques[6], souligne en ce sens que « l’obsolescence des terminaux est principalement causée par la couche logicielle : applications, sites web, logiciels, jeux vidéo. (…) Plus un service numérique est lourd, plus l’utilisateur aura besoin de renouveler son terminal pour un appareil plus puissant. » Cet article renvoie ainsi à une étude de l’ARCEP (Baromètre du numérique, 2021) montrant, qu’en 2021, 37% des Français achetaient un nouveau smartphone pour remplacer un appareil qui ne fonctionnait plus convenablement (devenu trop lent ou dysfonctionnant) ou parce que le système d’exploitation ne pouvait plus être mis à jour.

Le traitement que font les artistes de cette matérialité du réseau — révélée au grand jour dans sa partie la plus massive lorsqu’un incendie se déclare et dans son aspect le plus diffus lorsqu’un visiteur envisage de changer de téléphone portable afin de pouvoir accéder à une œuvre qui demande la lecture d’un QR code — gagnerait alors à réintégrer la complexité des différentes dimensions de l’infrastructure numérique. Si l’on peut produire des films sur les data centers en feu pour parler du coût environnemental des infrastructures du numérique, pourrait-on penser à d’autres modes de diffusion que leur mise en ligne sur des plateformes d’hébergement vidéo comme YouTube dont les centres de données se situent aux quatre coins de la planète ?

La publication en ligne au tournant des basses technologies

Dans l’article « Du low-tech numérique aux numériques situés », paru dans la revue Science du Design n°11 (2020), le chercheur Nicolas Nova propose  : « de décrire comment les enjeux actuels de la crise environnementale débouchent sur la notion de design numérique low tech ». Car depuis quelques années, plusieurs initiatives émanant d’artistes et de designers empruntent cette direction pour formuler une réponse directe au problème que nous venons d’esquisser. Ces créateurs investissent ainsi de multiples pratiques allant de la maîtrise d’une chaîne de fabrication d’un ordinateur, au réemploi de technologies désuètes, en passant par la création de réseaux alternatifs et locaux, ou encore par le développement de guides de bonnes pratiques pour une création web basse consommation. Le sujet est donc étendu.

Afin de proposer quelques éléments de réflexion à l’attention du milieu artistique dans les lignes qui vont suivre, nous nous appuyons sur la notion de « numériques situés » avancée par Nicolas Nova, à travers l’étude de deux projets éclairants de publication en ligne « basse technologie ». Les aspects environnementaux resteront le point d’orgue de ces deux analyses.

Low-tech Magazine, un serveur catalan

« Ce site est alimenté par l’énergie solaire, ce qui signifie qu’il est parfois hors-ligne. ». Nous sommes le premier juin, il fait beau à Barcelone où la batterie du Low-tech Magazine est installée et chargée à 98%[7]. Dès la page d’accueil, le lecteur est confronté à la question du territoire sur lequel l’infrastructure numérique du Low-tech Magazine se déploie. C’est ce que Nova appelle la « territorialisation des infrastructures techniques » et qui constitue l’une des dimensions de la notion de « numériques situés ». Ici, pas de centre de données installé à l’autre bout de la planète, mais un site autohébergé sur un serveur alimenté par l’énergie solaire, qui est donc accessible lorsqu’il fait suffisamment beau sur le territoire catalan.

Le menu présent sur la page d’accueil du Low-tech Magazine propose plusieurs sections dans lesquelles sont ordonnées les contributions écrites : solutions low-tech ; problèmes high-tech ; technologie obsolète ; lecture hors-ligne et archives. L’ensemble de ces publications reflète des questionnements profonds sur l’écoconception et les logiques de consommation liées à nos activités sur le net. Depuis le panneau solaire qui permet d’alimenter le serveur aux choix graphiques de l’interface, en passant par les sujets traités, le Low-tech Magazine propose une réelle preuve de concept pour un modèle de publication en ligne de faible consommation.

Dans cet exemple, l’accent est porté sur l’utilisation d’énergie renouvelable et sur la question de l’accessibilité. Comme l’indique la phrase qui suit le titre du magazine, le site est parfois hors-ligne. Une donnée qui peut surprendre puisqu’au quotidien nous sommes habitués à avoir un accès illimité à Internet (sauf dans le cas d’une zone non couverte ou bien plus rarement lors d’un accident technique comme un incendie). Seulement, comme le précisent les créateurs du Low-tech Magazine : « l’accès en continu au réseau ne se combine pas bien avec les sources d’énergies renouvelables telles que l’énergie éolienne et solaire, qui ne sont pas toujours disponibles. »[8] Selon les explications fournies par les créateurs du magazine, le serveur qui permet de distribuer la publication en ligne est actif environ 95% du temps sur l’année, ce qui représente une coupure d’accès de 16 jours par an. Là est l’enjeu de cette réflexion : sans aller jusqu’à brancher un panneau solaire pour faire fonctionner un serveur installé entre le canapé et la commode, elle oblige à prêter attention au fait qu’il est possible de prendre en compte le type d’énergie utilisé pour faire fonctionner l’infrastructure que l’on utilise. Certaines compagnies d’hébergement en ligne travaillent avec des énergies renouvelables. Cela peut donc constituer un critère quant aux choix des services auxquels souscrire lors de la création d’un site internet.

La négociation entre les moyens techniques mis en œuvre et la notion d’accès au contenu semble également être une piste, ouverte par le magazine Low-tech, à prolonger. L’accès permanent à Internet est fortement induit par le modèle informatique du cloud computing. Mais des alternatives sont à envisager : à quoi ressemblerait alors un site internet avec des horaires d’ouverture et de fermeture, ou une publication suivant le roulement des saisons ou encore suivant un rythme pensé en fonction des contenus qu’elle rend publics ? Cela ne veut pas forcément dire que l’accès à ces contenus serait empêché pendant certaines périodes — et pour comprendre cela il suffit de regarder à nouveau le sommaire du Low-tech Magazine —, mais qu’il faut repenser cet aspect de manière organique en ouvrant les publications à d’autres formats qui ne nécessitent pas de connexion Internet. Fondamentalement, nous n’avons pas besoin d’être connecté pour lire, la lecture peut tout à fait être pensée hors-ligne, à l’écran ou bien sous une forme imprimée.

Dans n’importe quel navigateur, une page web peut être imprimée ou bien sauvegardée sous la forme de PDF. Pour encourager cette pratique, il suffirait que les designers se penchent sur une mise en forme optimisée à partir de propriétés CSS (feuilles de style), appelées @media print ou CSS Print. Et, puisqu’il est possible de lire un livre sans avoir accès à un ordinateur ou à une alimentation électrique, pourquoi ne pas penser l’articulation entre ce qui est publié en ligne et ce qui est imprimé ? La forme imprimée pourrait alors servir d’archive à ce qui a été à un moment donné en ligne, afin que ce contenu soit retiré et puisse soulager le poids de la publication numérique. Cette archive pourrait être proposée dans de multiples formats, numériques également, comme le propose le Low-tech Magazine. Ces idées sont des pistes de travail quant à la structure technique et aux formats qui pourraient être envisagés par les créateurs.

L’esthétique frugale du Science-Po MediaLab

Autre expérience notable pour réfléchir à la dimension écologique dans les productions d’art et de design : l’idée de « site web frugal », formalisée par la designer Sarah Garcin, en juin 2021. Dans la documentation d’un atelier mené à Labomedia[9], elle explique par quels procédés de mise en forme graphique il est possible de réduire la consommation d’énergie des pages web. Elle préconise ainsi de porter une attention particulière au code source : une écriture en HTML et CSS (les langages fondamentaux du web) ou bien générée par un générateur de site statique (les sites dynamiques qui génèrent les pages à chaque connexion, sont à éviter). Le traitement des images qui représente également une part importante du poids d’un site web doit faire l’objet d’une attention spéciale. Il existe plusieurs techniques de compression d’image pour remédier à ce problème : l’ASCII, la technique du dithering ou du tramage ou l’utilisation d’images vectorielles. Les choix typographiques doivent se limiter aux typographies intégrées aux systèmes d’exploitation, afin de ne pas engager une requête de fichier à chaque connexion. Ce guide ouvre à son tour l’idée d’anticiper dans le traitement graphique une option pour pouvoir consulter le site hors-ligne, l’exporter en PDF voire l’imprimer. Ces recommandations sont alors mises en application sur le site de la designer, mais il est également possible de constater la dimension esthétique que génèrent ces contraintes, en s’attardant sur un autre projet mené par la designer et chercheuse Julie Blanc — membre du collectif PrePostPrint initié par Sarah Garcin (en collaboration avec Raphaël Bastide).

Julie Blanc réalise entre 2018 et 2019 le site internet du Medialab (laboratoire de recherche interdisciplinaire sur les relations entre le numérique et nos sociétés)[10]. Elle raconte sur un billet de blog que l’idée de départ était celle « d’un site sans javascript, sans fontes et sans image - un site low-tech. »[11] L’ensemble de la réflexion qui a suivi et qui concerne le développement du site internet est consultable en ligne aux moyens de quatre billets de blog rédigés par les différents membres de l’équipe : « Une décroissance heureuse » ; « No fonts, no images, no javascript », « Des interactions en pur CSS » ; « Redéfinir son identité publique numérique ». Les choix graphiques reprennent les techniques évoquées plus haut, mais de manière beaucoup plus détaillée. Graphiquement, le site est lisible, la navigation est agréable, la pâte graphique concentrée dans le traitement des images et les détails typographiques amène un peu d’originalité face aux sites web composés d’images haute définition exposées en plein écran qui envahissent la toile. D’ailleurs, lorsque l’on interroge websitecarbon.com[12] sur le calcul énergétique de la page web du Medialab, le calculateur indique que la page est plus légère que 79% des pages testées, avec une émission de 0,31g seulement à chaque visite. Le défi est donc relevé.

En outre, l’ensemble du code source du projet a été déposé sur la plateforme GitHub et est donc accessible au public[13]. L’explicitation des ressources matérielles et logicielles du site internet du Medialab, rend compte d’un deuxième facteur de la notion de « numériques situés ». La diffusion du code source et la documentation créée à la fois par Julie Blanc mais aussi par Sarah Garcin permettent la réappropriation ou le réemploi de ces techniques de limitation énergétiques par d’autres artistes et designers. Dans les prochaines années, il est donc probable que nous assistions à une multiplication des approches graphiques et esthétiques, toutes plus originales les unes que les autres, dans l’exploration du design frugal.

D’une prise de conscience à l’exploration du permacomputing

Le monde de l’art aurait tort de penser que les enjeux environnementaux du numérique tels que présentés ne concernent qu’une communauté minoritaire du domaine du design numérique. Car si les problématiques environnementales font l’objet d’expositions thématiques, de prix orientés « art et environnement » ou encore de sujets de résidences artistiques, l’impact écologique de la mise en ligne des œuvres et des activités artistiques concerne tous les acteurs et actrices de la création.

Et plus encore, au-delà de la dimension écologique, la mise en ligne ou l’utilisation du réseau traverse d’autres problématiques, notamment sociales, que nous avons écartées de cet écrit, mais qui mériteraient également l’attention de tous ceux et celles qui sont dépendants de la logique du cloud : profilage, accessibilité, économie de l’attention, monopoles technologiques, surveillance de masse ou encore inclusion[14].

Il est peut-être temps d’envisager des « approches originales intégrant la notion de territoire, d’énergie, d’empreinte carbone », comme le suggère Nicolas Nova ou bien de penser des alliances entre des artistes ou designers qui sont déjà plus avancés sur ces questions afin qu’une vraie mise en commun puisse avoir lieu.

De telles initiatives collectives sont d’ailleurs déjà en train d’éclore. Au croisement des idées de la permaculture (perma-) et de l’informatique (-computing) le groupe de travail informel s’exprimant sur la page permacomputing.net, et composé en majorité de personnalités du monde de l’art et du design, aspire à redéfinir le rôle des artistes et des designers afin de « contribuer à des modes d’organisation et de production futurs plus durables »[15]. Sur leur page d’accueil, il est possible de lire depuis mai 2022, une invitation à contribuer à cette réflexion.


  1. « Le site de l’entreprise OVH à Strasbourg touché par un important incendie » paru dans le journal Le Monde, le 10 mars 2021. [En ligne] https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/10/a-strasbourg-un-important-incendie-sur-le-site-de-l-entreprise-ovh-classe-seveso_6072548_3224.html (Page consultée le 1er juin 2022) ↩︎

  2. DIGUET, D. ET LOPEZ, F. (2019). L’impact spatial et énergétique des data centers sur les territoires. Paris : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie. ↩︎

  3. LeXXIe siècle, notamment par l’avènement des industries numériques, a su transformer notre société en une société organisée autour d’une logique de services. Dans ce contexte, les artistes et designers ont vu la plupart de leurs outils de travail évoluer vers des systèmes d’abonnement en ligne. Les créateurs et créatrices sont alors devenus des usagers des services leur permettant de poursuivre leur activité professionnelle. ↩︎

  4. Site internet du designer Gauthier Roussilhe, https://gauthierroussilhe.com/post/explication-empreinte.html ↩︎

  5. Communiqué de presse « Environnement - Empreinte environnementale du numérique en France : l’ADEME et l’Arcep remettent leur premier rapport au gouvernement » [En ligne] https://www.arcep.fr/actualites/les-communiques-de-presse/detail/n/environnement-190122.html. (Page consultée le 1er juin 2022) ↩︎

  6. BATON, A. ET FAUBRY, A. Le guide d’écoconception des services numériques [En ligne] https://eco-conception.designersethiques.org/guide/fr/content/0-introduction.html (Page consultée le 1er juin 2022) ↩︎

  7. Site internet du Low-tech Magazine, https://solar.lowtechmagazine.com. ↩︎

  8. https://solar.lowtechmagazine.com/about.html (Page consultée le 1er juin 2022) ↩︎

  9. Documentation du projet Un site web frugal par Sarah Garcin [En ligne] http://site.sarahgarcin.com/web-frugal/ (Page consultée le 1er juin 2022) ↩︎

  10. Site internet du MediaLab, https://medialab.sciencespo.fr. ↩︎

  11. https://julie-blanc.fr/projects/medialab/. (Page consultée le 1er juin 2022) ↩︎

  12. https://www.websitecarbon.com/website/medialab-sciencespo-fr/ (Page consultée le 1er juin 2022) ↩︎

  13. https://github.com/medialab/website. (Page consultée le 1er juin 2022) ↩︎

  14. À ce sujet voir, par exemple, l’essai « Captives of the Cloud » rédigé par le collectif de designers Metahaven, en 2012. ↩︎

  15. https://permacomputing.net/permacomputing_in_the_arts/ (Page consultée le 26 septembre 2022) ↩︎

Publication suivante : Violettes de Parme – John Greyson